Calendrier économique fourni par Forex Pros

samedi 13 décembre 2008

Sortie par le haut confirmée ?....

Comme envisagé samedi dernier, la sortie du triangle identifié sur le contrat Future CAC40, s'est produite par le haut.

Je rappelle l'objectif de sortie : 4000 pts correspondant à un retour sur la MM150 en journalier... mais la route risque d'être longue avec notamment de nombreuses resistances.

Sur la semaine passée, après une ouverture hebdo en hausse avec un gap ouvert dès lundi, celui-ci a été comblé le vendredi ! Miser sur un stratégie de comblement de gap sur la semaine aurait pu être une bonne stratégie dans le sens où il est rare qu'un gap hebdo ne soit pas comblé dans la semaine même (mis à part Kerviel's Gap !!!).

Bref, hausse pour la fin d'année....

samedi 6 décembre 2008

Et le VIX ? Lui aussi se trouve dans une zone de congestion...


Après s'être cogné la tête durement sur la zone des 80 (cf : http://nibearnibull.blogspot.com/2008/11/le-vix-continue-sa-descente.html et http://nibearnibull.blogspot.com/2008/11/le-vix-se-cogne-la-tte.html) l'indice de volatilité est coincé dans un triangle dont la sortie proche pourrait bien l'orienter vers le bas dans la zone des 35-40, ce qui correspondrait sans doute à une hausse des indices dans les semaines qui viennent !

Oups ! C'est la congestion....MAJ contrat Future Cac40


Samedi 6 décembre, il fait beau à Lyon. Ah non là il commence à pleuvoir...

Mise à jour de notre indice national préféré :

Après une forte baisse de -8,42 % pour le Cac sur la semaine qui vient de s'écouler (rappel rebond de +13% pour la semaine précédente), que peut-il bien se passer pour les semaines à venir ?

Je reste toujours dans une optique de hausse pour cette fin d'année. Traditionnellement les indices ont tendance à être baissier début décembre et haussier sur les 15 derniers jours du mois....

Pour l'analyse graphique qui suit, j'ai souhaité focaliser mon attention sur le FCE, le contrat future du Cac40, qui est je trouve plus pertinent car plus "collé" aux indices américains de part sa plage horaire plus amples (8h00-22h00)... En effet, hier Vendredi, alors que le Cac clôturait en baisse de -5,48% à 2988 pts à 17h30, le contrat Future lui, suivait WallStreet comme un petit chien à la hausse après 17h00 pour finir en hausse sur 3120 pts !!! Et former par là même un joli marteau....annonciateur peut être d'une hausse pour semaine prochaine.

MAIS : ça bouchonne comme on peut le voir sur le graphe ci dessus...Le FCE se trouve coincé dans un triangle qui enverrait les prix dès sa sortie vers 4000 ou vers 2400...!
Les annonces catastrophiques de WallStreet vendredi (destruction de 540 000 emplois, un record depuis 34 ans !) sont bien intégrées dans les cours au regard de la clôture verdoyante des indices américains et la tendance pourrait bien s'orienter vers une hausse...

dimanche 30 novembre 2008

Les Terres Agricoles : objet de la spéculation à venir...

Voici ci-dessous un extrait d'un article intéressant retrouvé sur le lien suivant http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2372

Cet article traite d'un phénomène qui pourrait bien être la formation à venir d'une gigantesque bulle spéculative orientée sur....les matières premières, un peu comme au printemps dernier, mais cette fois ci avec du "Brick&Mortar" c-a-d avec l'achat de terres agricoles productives et pas seulement des contrats futurs sur le blé, maïs, soja ...etc !!!

Extrait :
" [....]La ruée du secteur privé sur les acquisitions de terres agricoles cette année a été vertigineuse. La Deutsche Bank et Goldman Sachs, par exemple, sont en train de prendre le contrôle du secteur chinois de l’élevage. À un moment où tous les regards se tournaient nerveusement vers Wall Street fin septembre 2008, ces deux sociétés mettaient de côté leur argent dans certaines des plus grandes porcheries, exploitations de volailles et usines de transformation de viande chinoises, et même dans des terres agricoles. La société new-yorkaise BlackRock Inc., l’un des plus grands gestionnaires de portefeuilles du monde avec presque 1 500 milliards de dollars US dans ses comptes, vient de mettre sur pied un énorme fonds spéculatif agricole de 200 millions de dollars, dont 30 millions seront utilisés pour acheter des terres agricoles dans le monde entier. Morgan Stanley, qui s’est glissé récemment dans la file d’attente pour obtenir son renflouement par le Département américain au Trésor, a récemment acheté 40 000 ha de terres agricoles en Ukraine. Cet achat fait pâle figure en comparaison des 300 000 ha de terres ukrainiennes dont Renaissance Capital, une société d’investissement russe, a acquis les droits de propriété, mais tout de même[...]"

samedi 29 novembre 2008

Revenir sur le marche grace aux MM



Sur le graph a gauche en mensuel la MM12 joue parfaitement son role accompagnant des cours....Decembre 2007 la MM devenait baissiere apparaissait alors un signal de sortie du marche. Tout comme en bleu la MM52 semaines qui accopagne les cours sur l echelle hebdo


Les Belles Divergences

Nous sommes Samedi 29/11/08, il est 10h et il fait -1°C dans la campagne du sud est de Lyon....
Nous voici donc fin Novembre et une petite analyse des cours du Cac en échelle mensuel et hebdo s'impose !
Comme le dit le titre mon article, je vais me pencher sur quelques indicateurs clés et regarder de plus près quelles les divergences entre ces indicateurs et les cours du Cac... Voici donc ci dessous le graph du Cac en échelle hebdo à ce jour (évolution depuis Juillet 2006)


Ci-desous un zoom sur la période actuelle avec les indicateurs suivants que j'ai sélectionné pour l'occasion : RSI, MACD, Stochastique, MFI
En trait noir sur les indicateurs nous mettons en evidence les divergences avec les cours du Cac qui ont marque un plus bas alors que les 4 indicateurs se redressent par rapport a leurs +bas....
=> Objetif = rebond du Cac
Petit bemol, le RSI doit s affranchir du triangle qui l encadre et les volumes augmenter pour envisager un rebond significatif, ce qui n est pas le cas pour le moment.......

vendredi 28 novembre 2008

Ce soir étude graphique importante car c'est la fin du mois !
Je ferai un point mensuel et hebdo
A tout à l'heure ou demain matin

mardi 25 novembre 2008

Le VIX continue sa descente....


...Voilà donc que le support oblique du VIX est rompu suite à son double top sur 80 (http://nibearnibull.blogspot.com/2008/11/le-vix-se-cogne-la-tte.html) ! Comme je l'indiquais hier cette orientation baissière de cet indicateur de volatilité une hausse des indices....
La suite ? Peut être un pull back sur le support (donc baisse des indices sur un ou deux jours) et rebaisse direction 40....et HAUSSE DES MARCHES !


Excellent ! 2 nouveaux abonnés : la Mulle et NaÏ !!!

Champagne we prochain !

lundi 24 novembre 2008

Le VIX se cogne la tête...


Le double top sur 80 a transformé le niveau en résistance qui risque de faire sortir par le bas le triangle formé sur le VIX, indicateur de volatilité qui a tendance à évoluer de façon inverse aux cours du marché action....
D'où un pari plutôt favorable à la hausse des cours !

dimanche 23 novembre 2008

Le quartier de la Défense bientôt moitié prix ?

Par MYRIAM CHAUVOT

La banque d'affaires en faillite Lehman Brothers a entraîné dans sa chute la plus grande tour de bureaux d'Europe. Unibail, qui l'avait vendue à Lehman l'an dernier, pourrait la lui racheter à moitié prix selon une rumeur.Dans le quartier d'affaires de la Défense, la tour géante Coeur Défense incarnait les années fastes de l'immobilier de bureau. Elle symbolise aujourd'hui sa débâcle. Son propriétaire, la société Heart of la Défense (HOLD), a annoncé hier avoir été placé sous « procédure de sauvegarde » par le tribunal de commerce de Paris, afin d'être protégé de ses créanciers. HOLD appartient à la banque d'affaires américaine en faillite Lehman Brothers, qui l'a finalement entraîné dans sa chute. La banque avait en effet financé HOLD, puis s'était débarrassé de sa créance en la titrisant. Sa faillite a mis HOLD aux mains de nouveaux créanciers qui n'ont plus la garantie de Lehman et exigent donc de HOLD de nouveaux termes sur sa dette.Avec 355.000 m2, correspondant à 2 tours de 160 mètres de haut reliées par des bâtiments plus bas, Coeur Défense constitue l'immeuble ayant la plus grande surface utilisable en Europe derrière le palais du Parlement à Bucarest. La foncière Unibail-Rodamco, qui avait commandé ce complexe gigantesque et qui l'a inauguré en 2001, l'a cédé pour 2,1 milliards d'euros en mars 2007 à Lehman Brothers. Aux abois, HOLD pourrait le revendre à Unibail pour... 1,2 milliard d'euros, a assuré mi-octobre le magazine « Challenges ». Un montant qui rejoint les estimations de Coeur Défense faites en septembre par Samuel Henry-Diesbach, analyste chez Landsbanki Kepler, qui situait sa valeur entre 1,1 et 1,3 milliard d'euros.Vente démentieHOLD a démenti toute vente le 23 octobre puis à nouveau hier. « Nous confirmons notre intention à ce jour de ne pas céder Coeur Défense », a protesté hier la société dans son communiqué. De fait, nombre de professionnels de l'immobilier prient pour que la transaction ne se fasse pas. Car elle déstabiliserait tout le secteur, en remettant en cause les valeurs de l'immobilier de bureau. Jusqu'à présent, l'effondrement du nombre des transactions (- 60 % sur les neuf premiers mois de l'année en Ile-de-France) a évité au secteur d'enregistrer des baisses de prix significatives. Le marché est gelé. Mais les foncières redoutent la suite. Les experts indépendants qui valorisent deux fois par an leurs portefeuilles immobiliers ne manqueraient pas d'invoquer une transaction aussi emblématique que Coeur Défense pour réviser fortement à la baisse la valeur des actifs.Cette vente pourrait donner le signal de la curée. Avec toutes ses conséquences bancaires. Car les financements accordés aux foncières sont fonction de la valeur de leur portefeuille d'actifs. Si la valeur baisse, soit elles doivent payer des pénalités aux banques soit, au-delà d'un certain ratio financier, les emprunts deviennent exigibles, entraînant une crise de liquidité. Déjà, pour éviter l'exigibilité d'une partie de ses financements, Klépierre a annoncé une augmentation de capital malgré des marchés financiers détestables. Finalement, le meilleur espoir des professionnels reste la pénurie de financements, qui pourrait faire caler la vente de Coeur Défense sur un marché français de l'immobilier de bureau où aucune transaction de plus de 230 millions d'euros n'a eu lieu en 2008.

Une class action contre la Societe Generale

Bon espoir que les petits porteurs français puissent se joindre à la class action américaine contre la Société GénéraleDe notre correspondant à Los Angeles Mercredi, le trader Jérôme Kerviel a été une nouvelle fois entendu par les juges, pendant plus de cinq heures. Alors que les juges Van Ruymbeke et Desset doivent bientôt boucler leur enquête sur les pertes records de la Société Générale, le trader, soupçonné de falsifications ayant fait perdre 4,9 milliards d’euros à la banque, refuse de porter seul le chapeau.De l’autre côté de l’Atlantique, une class action est en cours depuis plusieurs mois. Les actionnaires américains de la Société Générale ont déposé une plainte collective, accusant notamment l’établissement d’avoir utilisé l’affaire Kerviel pour masquer ses pertes liées à la crise des subprimes et plusieurs cadres d’avoir commis un délit d’initiés. Promises par Chirac puis Sarkozy, les class actions à la française se font toujours attendre. Qu’à cela ne tienne: les petits porteurs de l’Hexagone pourraient bien avoir la possibilité de se joindre à la procédure américaine, d’après l’avocat Darren Robbins, partenaire-fondateur du cabinet Coughlin Soia, en charge de la plainte. Et la firme n’en est pas à son coup d’essai: dans le scandale Enron, elle a obtenu 7,2 milliards de dollars (5,8 milliards d’euros) pour les actionnaires. Le point avec Darren Robbins.Que reprochez-vous exactement à la Société Générale?D’avoir commis ce qu’on appelle dans le système américain une «securities fraud». Pour faire simple, c’est quand des investisseurs achètent des titres basés sur de fausses informations. Un peu comme si vous achetez une voiture sans savoir que le moteur a un problème. Dans le cas de la Société Générale, elle se savait assise sur un champ de mines avec les subprimes et a surévalué dans ses bilans la valeur de ses biens y étant exposés. Parallèlement, nous questionnons la qualité des contrôles internes et de gestion des risques de la banque dans l’affaire Kerviel. Enfin, il y a des allégations de délit d’initiés commis par plusieurs cadres, notamment l’administrateur Robert Day, qui a vendu pour plus de 200 millions de dollars de titres peu avant que le public ne soit mis au courant et que le cours de l’action ne chute.En annonçant le même jour les pertes liées au trading et celles découlant des subprimes, la banque a-t-elle voulu minimiser ces dernières?La réponse longue: alors que la fraude supposée devenait impossible à masquer, l’annonce conjointe visait à minimiser l’impact des subprimes sur le cours de l’action. La réponse courte: oui.Les avocats de la banque balaient vos accusations et espèrent convaincre le juge de rejeter votre procédure. Vous êtes confiants dans votre dossier?Je n’aimerais pas être à leur place. La seule carte qu’ils pourront jouer est «UBS, Lehmann Brothers, Bear Stern, tout le monde faisait pareil». Je suis confiant. Le juge devrait rejeter leur demande d’annulation d’ici la fin du premier trimestre 2009, pour, je l’espère, un procès d’ici la mi-2010.Les actionnaires français pourront-ils se joindre à la plainte collective?Ces détails n’ont pas encore été fixés par la cour. Mais j’ai bon espoir que les actionnaires français et tout le monde puissent s’y joindre.Pourquoi est-il plus facile pour des petits porteurs d’être entendus aux Etats-Unis qu’en France?Il y a une différence fondamentale dans les systèmes judiciaires civils anglo-saxons et français. Votre système est basé sur un guide, le code civil, tandis qu’ici, c’est un système de «common law», basé sur les décisions dans les cas précédents. Il y a une longue tradition pour les cours américaines d’être en première ligne sur les questions économiques et sociales, ce qui n’est pas le cas en France.Enron a dû version 7,2 milliards de dollars aux actionnaires. Combien pensez-vous pouvoir obtenir contre la Société Générale, en étant optimiste?Pour Enron, ce fut un grand succès. Pour vous donner une idée de la taille de ces procédures, plus de 50 avocats de notre firme étaient sur le dossier. L’argent est réparti proportionnellement à l’investissement de chaque plaignant. Dans le cas de la Société Générale, les dommages pour les actionnaires se chiffrent en milliards de dollars. Mais il reste encore beaucoup de détails à déterminer en vue d’un procès. Il est trop tôt pour avancer un chiffre.Philippe Berry, à Los Angeles

CDS : on va en entendre parler !

UNE BOMBE À RETARDEMENT

Ce marché vaut plus de 516.000 milliards de dollars, environ 10 fois la valeur totale de la production mondiale.Il a été qualifié de « bombe à retardement amorcée. »
Independent, Margareta Pagano et Simon Evans, 12 octobre 2008
C’est un marché où les premiers protagonistes, en général agressifs, très instruits, et désormais jeunes gens riches, ont prospéré dans le boom du produit dérivé. Mais c’est un marché réglé pour s’arrêter en s’effondrant. Le Grand Dénouement a commencé.
La semaine dernière, le début de la fin a commencé pour de nombreux fonds spéculatifs (hedge funds), avec le concours de la plongée des valeurs du marché et des investisseurs inquiets reprenant leur argent pour des climats plus sereins.
Certains des plus grands fonds spéculatifs, SAC Capital, Lone Pine et Tiger Global, tous ont révélé qu’ils étaient assis sur des pertes à deux chiffres cette année. Les chutes de septembre ont anéanti tout le bénéfice réalisé dans le reste de l’année. Polygon, autrefois favori de la révolution des fonds spéculatifs à Londres, a indiqué la semaine dernière qu’il plafonnait le salaire de base de ses directeurs à 100.000 livres chaque. Pas mal pour le parieur moyen, mais loin des dizaines de millions pillés par ces as aux bons temps. Mais il seront peu à verser des larmes.
Le marché opaque et complexe des produits dérivés où jouaient ces hedge funds a été qualifié de plus grand trou noir du monde, car ils opèrent hors de portée des gouvernements, des inspecteurs des impôts et des régulateurs. Ils manœuvrent en parallèle, cachés du reste du monde du système bancaire. Ce sont des contrats privés entre deux entreprises ou institutions, qui ne peuvent être contrôlés ou évalués correctement. Ces contrats sur des produits dérivés ne sont pas en eux-mêmes dangereux, mais si l’un d’eux doit aller mal, le mauvais deux pour cent comme on l’a appelé, alors c’est l’effet domino qui peut être aussi énorme qu’effrayant.
La plupart des marchés s’appuient sur quelque chose. Les banques centrales ont besoin de réserves, d’un truc soutenant les opérations. Mais les produits dérivés n’ont rien, parce qu’il ne s’agit pas de vrai argent mais de papier-monnaie. Il est aussi impossible d’établir leur valeur, les 516 billions de dollars n’étant en réalité qu’un chiffre théorique. Au milieu des années quatre-vingt-dix, pour le compte de la Barings, Nick Leeson a perdu 1,3 milliard de livres dans le négoce de produits dérivés, et la banque a sombré. En 1998, les cinq milliards de dollars de perte du hedge funds LTCM ont presque fait choir la totalité du système. À une époque fragile comme celle-ci, un nouveau LTCM pourrait avoir une issue catastrophique.
C’est pourquoi tout le monde est désormais aussi craintif, même les négociants qui tentent désespérément de détendre leur position. Mais conclure est impossible, car le négoce est trop instable et il est difficile de trouver des contreparties à risque. Et les hedge funds n’ont pas le moindre intérêt à se soumettre à des règles normales : sur des milliers de fonds spéculatifs dans le monde, à peine 24 se sont portés volontaires pour adhérer à un code éthique.
Peu comprennent comment fonctionne ce monde. Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale des États-Unis, a écouté les mieux renseignés de Wall Street pour écrire un premier livre sur leur mécanisme quand il est entré en fonction il y a quelques années. Le régulateur financier de Grande-Bretagne, la Financial Services Authority, parle depuis longtemps des problèmes que les marchés pourraient affronter sur le gros de la complexité des produits dérivés. Malheureusement, elle n’a guère aidé à endiguer la croissance de ces produits.
Aux États-Unis, depuis longtemps les pessimistes élèvent plutôt la voix. Warren Buffett, le milliardaire connu qui a gagné son argent à l’ancienne, les a traités d’« armes de destruction massive. » À la fin des années 90, quand la confiance rugissait au milieu du boom de l’Internet, un petit groupe de politiciens, gênés par la facilité avec laquelle les banques seraient autorisées à jouer dans ces marchés en plein essor, ont été décrits comme des réfractaires au progrès n’évoluant pas avec le temps.
Byron Dorgan, le peu connu sénateur démocrate du Dakota du Nord a été l’un des plus farouches refuzniks, disant les risques à ses pairs de New York soi-disant plus futés. « Si vous voulez jouer, aller à Las Vegas. Si vous voulez faire du négoce de produits dérivés, Dieu vous bénisse, » dit-il. Il a été ignoré.
Qu’est-ce qu’un produit dérivé ?
Warren Buffett, le gourou de l’investissement étasunien, les a qualifié d’« armes financières de destruction massive, » sauf que, pour les autrefois grands et bons de Wall Street, c’est la monnaie qui a permis à des banques, aux hedge funds et à d’autres spéculateurs, de gagner des milliards.
Tout ce qui a un prix peut engendrer un marché de produits dérivés. Ce sont des contrats financiers placés pour passer un risque à quelqu’un d’autre. Le marché des produits dérivés du crédit ou des obligations est un exemple. Dans ce domaine à lui seul, on pense que la spéculation se monte à plus de 56 billion de dollars, bien que ce chiffre sous-estime probablement la réalité, puisque la réglementation laxiste a vu le marché exploser au cours des deux dernières années.
Au cœur de ce marché, il y a le produit dérivé du swap de crédit, en réalité une police d’assurance pour obligations de sociétés contre le défaut de paiement des intérêts du crédit [sur lequel sont basées ces obligations]. On n’a même pas besoin d’être soi-même propriétaire des obligations. C’est comme quelqu’un qui achèterait une police d’assurance pour la maison d’un d’autre et qui empocherait la totalité de sa valeur si elle brûlait.
Quand les marchés ont glissé dans la crise, les banques et les sociétés ont commencé à manquer à leur engagement de paiement des obligations, un grand nombre de ces mesures s’étant avérées inutiles.
Emilio Botín, le président de Santander, la banque espagnole qui a connu un succès phénoménal au cours de la crise du crédit, disait autrefois : « Je n’investis jamais dans quelque chose que je ne comprends pas. » Un homme sage, vous pouvez le croire.

Original : http://www.independent.co.uk/news/business/news/a-163516-trillion-derivatives-timebomb-958699.html

samedi 22 novembre 2008

Imagination quand tu nous tiens...1929 : Un objectif du cac pour octobre 2009 ???




...Et si les belles figures et la psychologie su marché dirigeait notre cher cac vers le passé ...?


Je vous laisse admirer ce beau biseau qui pourrait se former si l'on touchait 1929 fin 2009.


Evidemment nous serions dans un grand biseau baissier sur une tendance haussière !!!

LOL



OBJECTIF ETE ATTEINT ! Et maintenant....?









....Et maintenant place à un rebond de plusieurs semaines après la chute vertigineuse que l'on a parcouru depuis les 6168.15 points de la semaine 22 du mois de juin 200....


Si l'on considère que l'on a touché un point bas (peut être momentanément?), alors il est probable que l'on retrace une bonne partie de cette baisse pour un bon rallye de fin d'année.




(La Big ETE est représentée par les lignes horizontales vertes et la rouge de l'épaule : les deux grandes fleches vertes représentent la hauteur de la tête qui est reportée sur l'objectif à 2800)




Objectifs du rebond? Au moins les 3650 correspondants à 23,6% de la baisse depuis les +hauts et au croisement du haut du canal d'exagération baissière de ces dernières semaines et à la résistance horizontale importante long terme.

Il faut également envisager les 4000/4150 qui seraient les retracements d'1/3 de la baisse mais également la réintégration du canal (violet sur le graph) qui cadre la baisse depuis l'été 2007.

Enfin 3eme objectif éventuellement possible : les 4400: pull back sur la Big ETE...


CES OBJECTIFS SONT A ENVISAGER D'ICI FEVRIER 2009...


Mais ça n'ira guère plus haut après les résultats d'entreprise du premier trimestre et la situation économique ambiante.
En effet, les entreprises au premier trimestre 2009 seront en pleine restructuration et feront sans doute passer dans les comptes les pires provisions...(pour faire peut être belle figure au 2ème trim?).


OBJECTIFS DU REBOND COURT TERME :

Retracement de la baisse, objectifs : 3650 / 4000-4150 / 4400


jeudi 13 novembre 2008

Salut dadoune, t'es mon premier lecteur alors spéciale dédicace....

vendredi 31 octobre 2008

Bonjour les amis

C'est la première fois que je poste un message sur un blog perso...

Ce blog sera consacré à la bourse : mélange d'analyse technique et fondamentale.
Comme le dit le titre de mon blog, mon ambition en bourse se résume en un seul objectif : suivre les tendances....

A+